SERGIO CASTELLITTO (Félix Mandel)
Depuis Alberto Express, Sergio
représente pour moi l'Acteur
absolu... Pour sa générosité, son
humour, sa virtuosité incomparable,
la grâce qu'il donne à chaque geste,à chaque mots et la confiance qu'il
m'accorde. Jamais je ne me lasse de
le filmer. Disons que c'est de l'amour. |
ISABELLE GELINAS (Lucie Mandel)
Isabelle m'a étonné par le sens
inné du rythme et la haute précision
qu'elle sait apporter aux
scènes de comédie.
Elle saisit immédiatement le tempo
juste. Comment elle fait résonner et
enchaîne chaque réplique, comment
elle bouge. Isabelle est un
véritable cadeau pour un metteur
en scène. |
MICHEL SERRAULT (Lucien Mandel)
C'est beaucoup plus qu'une
simple voix que j'ai demandé
a Michel Serrault, c'est le rôle clé
du film. Même si son personnage
est omniprésent, c'est un exercice
très difficile pour un acteur de sa
puissance de rester invisible.
Nous avons eu une relation agitée
en auditorium, faite de respect
mutuel, de bagarres et d'affection.
Il a été jusqu'au bout le Lucien que
j'attendais et que j'aime: un père
impossible mais magnifique.
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RACHIDA BRAKNI (Yaëlle)
C'est tout juste si j'ai osé demander à Rachida dont j'admirais beaucoup le talent de jouer Yaëlle qui
apparaît seulement à la fin du film... Un rôle fort, bref, mais essentiel à la fable. Dès qu'elle a lu le script ,elle a accepté. C'etait un choix courageux et intelligent. Dès lors j'ai su que quelque chose d'important au plan artistique et dans le sens même du film, était gagné. Sur le plateau, Rachida m'a complètement bouleversé. |
TCHÉKY KARYO (Jean Pierre Raveu)
Tchéky et moi avions hâte de nous retrouver après Que la lumière soit !. Quand je suis allé voir Tchéky chez lui,
nous avons lu le texte ensemble et puis nous avons fait une pause. Alors il a pris sa guitare et s'est mis à chanter. Tout son visage s'est éclairé, solaire, heureux. Des années plus tôt il chantait déjà dans sa maison de Los Angeles. Alors je lui ai dit que cette fois il fallait la filmer cette voix. Nous avons fait une surprise à l'équipe… |
EMILY MORGAN (Wendy)
Emily est comédienne de théâtre et de cinéma en Angleterre. C'est au cours d'un casting à Londres que j'ai eu la chance de la rencontrer. Je cherchais une «Wendy» perdue dans le temps, dont le regard laisserait transparaître les lueurs d'une adolescence encore vivace teintée de mélancolie. Emily a su donné toutes ces nuances au personnages avec beaucoup de vie et d'humour. |
DOMINIQUE PINON (Le clochard)
La découverte, mon premier court métrage était en fait la découverte de Pinon. Je l'ai rencontré au cours Simon, je l'ai trouvé extraordinaire. Il n'avait encore jamais tourné. La découverte a été primé dans de nombreux festivals en France et à l'étranger. L'année d'après nous. avons décroché une Palme dOr du court à Cannes avec Merlin ou le cours de l'or. Jeunet et Caro sont venus me voir pour me demander s'ils pouvaient confier à Pinon le premier rôle de Delicatessen. Je leur ai répondu aussitôt: «N'hésitez pas une seconde! » Pinon porte chance, c'est un de ses très nombreux talents. |
ZINEDINE SOUALEM (Le voisin de l’hôtel)
J'avais déjà eu l'occasion de travailler avec Zinedine. Il est doué d'une grâce particulière. Celle des conteurs d'histoires. Il a cet élégance et cette sensiblité au théâtre comme au cinéma propre à transmettre les légendes. Zinedine était parfait pour ce personnage venu de nul part, ce passant inconnu que le hasard met sur le chemin de Félix. |
MAURICE BERNART T (Le rabbin)
C'est très amusant de confier un rôle à quelqu'un qui n'est pas comédien professionnel à partir du moment où il apporte quelque chose en plus au personnage grâce à son expression naturelle. C'est le cas de Maurice pour le rabbin. Le voir jouer avec Sergio etait une vraie jubilation pour toute l'équipe et moi !
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LISETTE MALIDOR (Le prince noir)
LLe prince noir est un personnage inspiré d'une vraie légende urbaine des périphériques parisiens. Le rôle d'un passeur mystérieux... Le regard de Lisette exprimait pour moi ce mystère... |